A propos des énergies renouvelables et des solutions visant à sauvegarder les biotopes,
à propos de l'énergie du vent et à propos de Monts 14.


Je suis né et j'ai vécu mon adolescence dans un village riverain de la rivière Espérance, nom de baptême proposé par un écrivain du terroir et repris en titre
du téléfilm de José Dayan. Il s'agit de la rivière Dordogne. Ce film évoque l'entrée du progrès dans la vallée arrivant par le rail et les locomotives, et supplantant très rapidement le transport par gabarres. Cette rivière est sur le point de succomber biotopiquement . Le processus fut long, il devient irréversible, offrant un boulevard aux milliers de canoés dévalant dès le mois de Mai, et plus tôt même. Diverses associations se sont courageusement battu pour interdire les draguages synonymes de mort biologique. La bataille a été perdue. La masse de granulats exploitables est épuisée dans le lit principal de la rivière. Les sociétés d'extractions furent artisanales jusqu'il y a peu. Aujourd'hui les multinationales ont pris le relais ,et obtiennent encore des dérogations pour l'extraction hors le lit principal,comme récemment à Gluges, commune du Lot, dégradant les nappes phréatiques,et par la bande,le lit principal,ces mêmes multinationales ont par contre été repoussé à Carlux,commune de Dordogne par les associations de riverains. J'ai personnellement participé à ce combat,et en particulier réussi à intéresser un journaliste de l'Humanité qui publia un reportage en Juillet 1977,ce pour indiquer que je suis dans le combat écologique bien avant sa perception contemporaine.

J'ai réalisé à ce sujet deux films super huit, dont " Allo, la peinture à l'eau, ou les bois flottés ", parfois visible sur internet. Les dommages de dragues sont irréversibles, d'autant que les barrages de la haute Dordogne limitent à presque rien les nouveaux apports en galets. Il en est ainsi en main lieux de nôtre planète, la survie et vie du biotope sont mondialement en question, et les solutions possibles doivent être perçues et débattues aussi bien par les spécialistes que les simples citoyen-e-s,et pas seulement les multinationales.

Ce préambule pour exprimer une critique à propos de la dernière analyse par Monts 14 de la question de l'utilisation de l'énergie du vent à Paris. Analyse en forme d'attaque signifiant comme dérisoire d'implanter des éoliennes sur les toits, ce qui peut se comprendre,mais utilisant ce qui peut être pris comme un excès pour justifier une attaque en règle générale :pas d'éoliennes,et cela partout. Ce que j'estime non seulement excessif mais faux. Pour le montrer il faudrait que soit ouverte dans ce journal une rubrique sérieuse avec débat contradictoire, parce que les réponses ne sont pas évidentes. Comme n'est absolument pas évidente la solution proposée par Randolph Toom, toujours dans Monts 14, d'adopter les carburants au colza, qui impliquent la monoculture et donc une très forte agression du biotope. Pour ce qui est des éoliennes et des toits de Paris, si effectivement une implantation massive est à exclure, et serait un dommage sans aucune retombée énergétique sensée, l'implantation d'une éolienne symbole pourrait avoir valeur de signal planétaire. Paris le 17 Avril 2010 P.L
Ce texte sera communiqué à Denis Baupin ,Bertrand Delanoë,Franck Laval,Josée Dayan,Pascal Cherki,Ciné Tamaris, et publié sur le Web par http://amisdelaruedaguerre.free.fr.
J'ai collaboré plusieurs années à la publication Monts 14,et informe par mon site que j'ai décidé de cesser d'appartenir à cette association
puisque trop souvent le rédacteur en chef de sa publication exprime des avis notamment dans le domaine architectural,socio-artistique et écologique ne laissant aucune place à la contradiction éditoriale.